DECHAUFOUR P?N?Lope

Portrait de pdechauf
Statut : 
Enseignant chercheur
Corps : 
MAITRE DE CONFERENCES
CNU : 
Architecture, arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements art., esthétique, musicologie, musique, sc de l'art
Composante : 
UFR 1
Unité de recherche : 
REPRÉSENTER, INVENTER LA RÉALITE, DU ROMANTISME À L'AUBE DU XXI ÈME SIÈCLE
Organisme d’affectation : 
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Courriel :

MCF en Etudes théâtrales - Membre du RIRRA

Directrice du Département Théâtre et spectacle vivant - UFR1

Membre du comité scientifique de la Maison des Francophonies Montpellier via Domitia

Chercheuse associée au laboratoire SeFeA - IRET - Sorbonne Nouvelle

Membre du CNU - Section 18

Pénélope Dechaufour est MCF en études théâtrales à l’Université de Montpellier Paul Valéry, membre du RIRRA21 (UR4209) et membre associé du laboratoire SeFeA, IRET, Sorbonne Nouvelle. Dans sa thèse de Doctorat soutenue en 2018 sous la direction de Sylvie Chalaye, elle théorisait la notion de « drame figuratif » au sein du théâtre de l’auteur Kossi Efoui.  A la croisée de la dramaturgie et des autres arts, notamment musicaux et plastiques, le drame figuratif permet d’affirmer l’existence d’un paradigme animiste sur la scène contemporaine.

Les recherches de Pénélope Dechaufour portent sur les dramaturgies d’Afrique subsaharienne francophone, leurs esthétiques mais aussi leur place dans le paysage de la création contemporaine. Elles questionnent des dramaturgies qui sont traversées par l’histoire coloniale, l’histoire des migrations et qui impliquent le corps (ses représentations, ses enjeux politiques) dans une perspective post et décoloniale.

En 2022, elle initie un cycle de recherche autour des liens entre pensée décoloniale et théâtre. D’abord avec le séminaire « Désécrire et décoloniser les imaginaires sur la scène contemporaine » puis avec la journée d’étude « Écritures et scènes décoloniales : quelles modalités esthétiques, quels imaginaires scéniques ? Perspectives transnationales » (2023) et « Écritures et scènes décoloniales : quelles modalités esthétiques, quels imaginaires scéniques ? Perspectives intersectionnelles » (2024).

Membre du comité scientifique de la Maison des Francophonies Montpellier via Domitia, elle anime chaque année le cycle "Théâtres d'Afrique subsaharienne francophone" au sein des Rendez-vous des francophonies.

Elle a notamment co-dirigé « Afropéa, un territoire culturel à inventer », Africultures N°100 (2015) et « Baroque is burning ! » (sur les réappropriations décoloniales des esthétiques baroques), Thaêtre, N°6, (2022) et est l’autrice de nombreuses publications sur les dramaturgies contemporaines et les théâtres postcoloniaux d'Afrique et des diasporas.