Du 16 au 18 mars 2022
Auditorium, Site Saint-Charles, Université Paul-Valéry Montpellier 3
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Dans l’art comme dans la culture de masse, les identités fantasmées inondent d’images les écrans et les réseaux sociaux. Le « narcissisme des petites différences » décrit jadis par Freud, connaît aujourd’hui un renouveau inattendu : chacun s’empare de son vécu, de son apparence physique ou de ses souffrances pour en faire une sorte d’étendard.
Mais quand la liberté individuelle s’énonce dans le langage du refus des limites, quand les communautés s’imposent au détriment du commun, c’est le néolibéralisme qui est le grand vainqueur. Dans la mesure où les individus et les groupes s’inventent des singularités valorisables sur le marché de l’identité, il investit ainsi les psychés et le champ du symbolique, avec le concours des technologies numériques et de leur « soft power ».
Comment les pratiques plastiques contemporaines peuvent-elles se saisir de ces identités fantasmées pour les démystifier, et dévoiler les enjeux qui les sous-tendent ?
Organisé par le programme du RIRRA 21 "Pratiques plastiques contemporaines et contre cultures"