
Le 1er avril 2022 à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, site Saint-Charles 2, salle 009-Actes et en visioconférence
Les 6 et 7 avril au Collège des Bernardins à Paris et en visioconférence
Co-organisation : Jérôme Alexandre (Collège des Bernardins), Vincent Deville (Université Paul-Valéry Montpellier 3) et Rodolphe Olcèse (Université Jean Monnet Saint-Etienne)
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Journée du 1er avril (inscription)
Journées des 6 et 7 avril
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Présentation
Ce colloque conclusif d’un séminaire de recherche du Collège des Bernardins invite des chercheurs et des artistes à réfléchir à la manière dont la nature se donne comme un motif plastique de premier ordre, la façon dont elle inspire les artistes ainsi qu’à cet échange constant entre les arts et les motifs naturels qui permet de souligner l’urgence d’une autre façon d’habiter le monde et de faire société avec le vivant.
De septembre 2020 à décembre 2021, une équipe de recherche du département Parole de l’art du Collège des Bernardins a organisé un séminaire consacré l’étude des relations complexes entre pratiques artistiques et formes naturelles. Cette recherche s’inscrit dans le projet de la chaire Laudato si’. Pour une nouvelle exploration de la terre du Collège des Bernardins inaugurée en 2021.
L’enjeu des trois journées de colloque sera de montrer que l’attention accordée aux pratiques artistiques peut conduire à un décentrement radical du regard et rompre enfin avec un anthropocentrisme dont la prégnance continue peut-être de se lire dans le concept d’anthropocène. Ce qui constitue sans doute une condition nécessaire pour répondre enfin l’exigence d’habiter la nature.
Que nous enseigne cette omniprésence de la nature dans les arts contemporains ? Comment l’acte de création peut-il se régler – ou aussi se dérégler – en se greffant sur les dynamiques du vivant ? En quoi la nature, au gré des différents règnes (végétal, animal, minéral) et des différentes échelles selon lesquelles elle est approchée, peut-elle inspirer les conduites humaines et guider un usage du monde défait de la logique d’emprise qui a acculé nos environnements d’existence aux situations critiques que l’on sait ? Et comment le regard port sur la nature peut-il, par les moyens techniques et esthétiques, contribuer à réunir l’humain et la nature et ne plus les maintenir séparés, en transposant la perception humaine de la nature dans le sensible des images ainsi révélé ?
Conférences, table ronde, performance artistique, films rythmeront ce colloque, sous la direction des co-responsables du séminaire de recherche Vincent Deville (Université Paul Valéry Montpellier 3, RIRRA21), Rodolphe Olcèse (Université Jean Monnet Saint-Etienne, ECLLA) et Jérôme Alexandre (Collège des Bernardins).