Soutenance de thèse

Le Lundi, 25. octobre 2021 -
10:00 - 13:00
Salle C020 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 - Route de Mende -

Monsieur Mounir ALLAOUI

Soutiendra lundi 25 octobre 2021 à 10 h

Salle C020, à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Route de Mende

une thèse de DOCTORAT

Discipline : Arts spécialité Études cinématographiques et audiovisuel

Titre de la thèse : Nouvelles vagues et subjectivité en France et au Japon : dialogues interculturels entre la critique et les institutions cinématographiques en France et dans le "cinéma d'auteur" japonais

Composition du jury :

  • Mme Nicole BRENEZ, Professeure, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
  • M. Mathieu CAPEL, Maître de conférences, Université de Tokyo (Japon)
  • M. Marco DALLA GASSA, Maître de conférences, Université Ca’Foscari de Venise (Italie)
  • Mme Elise DOMENACH, Maîtresse de conférences habilitée, ENS Lyon
  • M. Jean-Michel FRODON, Professeur associé, Sciences Po Paris, codirecteur de thèse
  • M. Marc VERNET, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse

Résumé de la thèse

Diverses « subjectivités-actives » (shutaisei) ont donné forme à des événements, construit et déconstruit des « langages communs » interculturels, autour d'un « cinéma japonais » dont je vais proposer une lecture, une histoire qui aboutit à des tournages de films sur le territoire français : Yuki et Nina (2009, Nobuhiro Suwa), Un couple parfait (2005, Nobuhiro Suwa), Le Secret de la chambre noire (Kiyoshi Kurosawa) etc. Ces subjectivités-actives (shutai) ont été/sont motrices d'un trajet ayant mené à l'organisation de relations interculturelles entre certaines formes et discours sur les cinémas japonais et français, ce, notamment par le prisme d'une des notions les plus influentes du monde du cinéma en France, à partir de la seconde moitié du XXème siècle : « la politique des auteurs ». Il s'agit donc à travers des formes et discours influencés par cette notion de « politique des auteurs » appliquée aux expériences historiques et esthétiques particulières de certains cinéastes japonais, de révéler une histoire qui fait aboutir à des tournages en France. La construction de la perspective de cette histoire partira des questions suivantes : Quelles significations (finalités) peuvent se dégager du (des) fait(s) que des cinéastes japonais suivis par un discours tributaire de « la politique des auteurs » aboutissent à des tournages de films dans le pays d'origine de cette notion ? Cette recherche espère donner à voir le contexte historique et les visées esthétiques qui ont mené ces cinéastes « auteurs » japonais à réaliser des films « français » : La France est-elle juste une rencontre qui s'est réalisée hors d'une nécessité interne à la construction des œuvres et des discours autour de ces œuvres, ou y a-t-il dans la fabrication de ce cinéma un appel pertinent, autant sur le plan historique qu'esthétique, vers/d'un espace discursif français ayant pour centre « la politique des auteurs » ? Ces cinéastes ne sont pas la « première vague » de cinéastes japonais « auteurs » ayant tournés en France. Je tenterai de donner à voir qu'à travers la première vague : Oshima, Yoshida, Terayama, Wakamatsu se construit déjà l'espace discursif et esthétique qui prépare cette dernière.

Dernière mise à jour : 07/10/2021